Le point médical

L'activité physique, quels bénéfices pour la santé ?

Il est courant d'entendre de la part de randonneur·ses « Un jour de sentier, huit jours de santé ». Aujourd’hui, les preuves scientifiques de cette affirmation s’accumulent. L’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) a fait une synthèse des effets de l’activité physique sur la santé à partir des publications mondiales parues sur le sujet jusqu’au second semestre 2007. Il conclut à de nombreux bénéfices et propose des recommandations sur la pratique de l’activité physique.

Cette expertise et ces recherches permettent aujourd’hui d’affirmer que l’activité physique d’intensité modérée, comme la randonnée pédestre, diminue le risque de mort par maladie cardiovasculaire, agit contre des maladies métaboliques comme le diabète, prévient certains cancers. Elles ne permettent pas encore de comprendre tous les mécanismes mais nous indiquent la conduite à tenir sous forme de recommandations pour conserver ou acquérir le bien-être.

Pour en savoir plus, retrouvez l'article complet sur le site de la FFR.

Un jour de sentier, huits jours de santé © N.Vincent - FFRandonnée

La marche, bonne pour le coeur

Le cœur, c’est la vie, le moteur indispensable de notre corps, il envoie le sang à tous les organes qui en ont besoin.

Un cœur bien entraîné permet de pratiquer, sans gêne particulière, notre activité favorite : la randonnée. Pratiquer régulièrement la randonnée, c’est entraîner le muscle cardiaque et améliorer ses performances. C’est diminuer, aussi, de façon significative, le risque de maladies cardio-vasculaires qui touche de plus en plus les hommes dès 50 ans et les femmes à partir de 60.

Pour en savoir plus, allez lire l'article dédié sur le site de la FFR.

La randonnée est bonne pour le coeur © N.Vincent - FFRandonnée

Arthrose et marche : quand les articulations coincent

On a l'âge de ses articulations. C’est ce que ressentent certain·es randonneur·euses affligé·es d'une maladie sournoise et handicapante : l'arthrose. Un vilain mot pour expliquer de vilaines douleurs. Heureusement, exercice physique et chasse aux kilos superflus peuvent aider à soulager le mal. Retrouvez ici les explications du docteur Evelyne Laurent, membre de la commission médicale de la fédération.

Randonneur·euses sous ordonnance

Vous êtes porteur·euses d’une affection médicale, vous prenez de manière habituelle un traitement et, en plus, vous êtes randonneur·euse. Et bien sachez tout d’abord que vous êtes loin d’être la·e seul·e dans ce cas, puisque d’après une étude récente menée par vos médecins de comités : 50% des randonneur·euses licencié·es sont porteur·euses d’au moins une maladie et 57% d’entre eux·elles prennent au moins un médicament de manière habituelle.

Votre maladie, votre traitement peut cependant occasionner des manifestations, des troubles que l’on doit pouvoir soigner simplement. L'information doit être connue. Elle peut être orale, mais nous vous conseillons de la mettre par écrit : tous les renseignements nécessaires, sont consignés sur cette petite fiche. Il vous suffira simplement d’avertir de la possibilité d’incidents et sur la présence de cette fiche ainsi que l’endroit ou vous la conservez.

Cliquez ci-dessus pour télécharger la fiche.

Des ennuis en chemin ?

S'aventurer en randonnée peut paraître à certain·es une vraie aventure ponctuée de multiples opposant·es. Mais ne vous en faîtes pas, à la FFR, nous avons affronter tout ça pour vous... Et voici nos conseils !

La tique et ses maladies

La tique est un tout petit animal. Sa taille varie de la tête d’épingle à la petite coccinelle. Elle se fixe à la peau par son appareil buccal pour se nourrir de sang et peut ainsi transmettre des maladies.

On peut la rencontrer à peu près partout, mais surtout dans l'Est de la France. Son milieu de prédilection ? Les terrains boisés ou broussailleux et humides.

Afin de combattre les risques de piqûres, rien de mieux que de prévenir :

Rester en alerte si on a traversé les lieux de prédilection de la tique (zones boisées, touffues, les hautes herbes, les contrées humides) pendant la période « active » (avril à novembre) ;
Porter des vêtements clairs qui couvrent le plus possible : chemises à manches longues à col boutonné, chaussettes montantes ;
Utiliser des répulsifs avec précaution : préférer ceux qui contiennent du Deet comme Insect Ecran Peau Adulte^®;
Dès le retour de randonnée, inspection soigneuse de tout le corps pour repérer le moindre relief inhabituel sous les doigts.

Si vous avez été piqué, que faire ?

Une fois repérée, enlever immédiatement la tique. A l’aide d’un tire tique (en vente dans les pharmacies), glisser au plus près entre la tique et la peau. Par de petits mouvements de rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, décrocher l’animal et l’enlever sans laisser la tête.

Plus la tique est enlevée tôt, moins on a de risque de se faire infecter. Enlever la tique diminue le risque d’être infecté sans le supprimer totalement.

Pour en savoir plus, allez lire l'article dédié sur le site de la FFR.

Le mystère de la myrtille tueuse

C'est une histoire qui circule fréquemment dans les groupes de randonneur·euses marchant en forêt. Il ne faudrait plus ramasser ni manger les myrtilles, mais aussi les fraises des bois, les framboises, voire les pissenlits et les salades sauvages.

Il existe bien une maladie grave à évolution très lente, appelée « échinococcose alvéolaire ». Cette maladie est liée à la présence, chez l'homme, d'œufs issus d'un parasite de la famille du taenia : l'échinocoque. Le cycle de ce parasite fait intervenir le renard et le chien domestique, mais aussi les petits rongeurs. C'est en mangeant des baies sauvages souillées par des déjections de renard ou au contact de son chien que l'homme peut être contaminé accidentellement. Il peut développer, après dix ou vingt ans d'évolution, une maladie grave touchant essentiellement le foie et les poumons.

Si le froid ne détruit pas le parasite, et serait peut-être même favorable à son développement, la chaleur, elle, détruit le parasite à 60°C. Mieux vaut donc cuire les baies sauvages, pour réaliser d'excellentes tartes ou confitures, que les consommer crues et à la cueillette, spécifiquement dans les régions à risque.

Pour en savoir plus, allez lire l'article dédié sur le site de la FFR.

Que faire en cas de morsure de vipère ?

En France, le nombre de morsures de vipères est estimé à 1000 par an. Les deux espèces de vipères les plus fréquemment rencontrées sont : la vipère péliade (Vipera berus) au "nord de la Loire" et la vipère aspic (Vipera aspis) au "sud de la Loire".

La vipère vit essentiellement dans la rocaille, les herbes sèches et au bord de l’eau. Elle est active de mars à octobre, plus ou moins en fonction de la température extérieure. Elle capture ses proies en les mordant et en injectant du venin. Il contient des toxines qui immobilisent puis tuent la proie, et des enzymes qui la digèrent.

En cas de morsure, il faut :

Désinfecter la plaie ;
Enlever bagues et bracelets qui peuvent faire garrot en cas d’œdème ;
Immobiliser la jambe ou le bras ;
Traiter la douleur ;
Vaccination et immunoprophylaxie antitétaniques chez le sujet non protégé.

Pour en savoir plus, allez lire l'article dédié sur le site de la FFR.